logo
#

Dernières actualités avec #voitures de collection

La Tucker 48 de Francis Ford Coppola à vendre
La Tucker 48 de Francis Ford Coppola à vendre

Le Figaro

time23-07-2025

  • Entertainment
  • Le Figaro

La Tucker 48 de Francis Ford Coppola à vendre

ENCHÈRES - La maison Gooding Christie's est chargée de disperser la collection de voitures du producteur et réalisateur américain à succès, en marge du concours d'élégance de Pebble Beach en août prochain. Il ne se passe quasiment plus une seule vente aux enchères sans la dispersion de la collection d'un amateur. Lors de la semaine de Pebble Beach, en août prochain, réputée pour être devenue le repaire de la vente des plus belles pièces, de nombreuses collections vont encore être mises à l'encan. En parcourant le catalogue de la maison Gooding & Company récemment rachetée par le poids lourd Christie's, on découvre que Francis Ford Coppola a décidé de se séparer de ses quelques voitures de collection. À 86 ans passés, le réalisateur à succès de Hollywood, auteur notamment du film Apocalypse Now et de la trilogie du Parrain, considère qu'il est temps de transmettre ses voitures à un nouveau «gardien» qui en prendra autant soin que lui. Sa collection que l'on pourrait qualifier d'être à taille humaine, à peine quatre voitures, montre l'intérêt de son propriétaire pour les voitures américaines de la première partie du siècle. La plus ancienne est une Ford Model T de 1913, considérée comme la première voiture produite en grande série. La Cord 810 est présentée lors du salon de New York de 1935. Mike Maez La deuxième est un monument de la production américaine des années 1930 : une Cord 810 Cabriolet de 1936. À l'époque, son style apparaît avant-gardiste avec ses phares rétractables dissimulés dans les ailes, son capot avant se terminant sur des persiennes, ses charnières de porte dissimulées et ses flancs dénoués de marchepieds. Propulsée par un V8 Lycoming, la Cord 810 est estimée entre 90 000 et 120 000 dollars. La berline Tucker 48 présente l'originalité d'une architecture à moteur arrière. Mike Maez Publicité La pièce maîtresse de la collection de Francis Ford Coppola est sans conteste la Tucker 48. C'est sa préférée. En 1988, il a réalisé un film sur l'histoire de Preston Tucker et de son entreprise qui voulait bousculer les Big Three (GM, Ford et Chrysler). Après la sortie du film, il a conservé le modèle 48 de 1948 qu'il avait utilisé pour le film. Quatorzième d'une série de 50 voitures produites, sa Tucker était exposée à Inglenook, le vignoble de la famille dans la Napa Valley. Passionné d'automobile, Preston Tucker avait commencé sa carrière chez Cadillac avant de travailler sur les chaînes de montage de Ford. On le retrouve finalement comme commercial puis directeur régional de Pierce-Arrow. C'est en se liant d'amitié avec l'ingénieur et concepteur de voitures de course Harry Miller qu'il commence à construire des voitures de course pour Ford, en 1935. L'idée de construire sa propre voiture germe durant la Seconde guerre mondiale. Il s'inspire largement du concept révolutionnaire de la Tatra T77 à l'architecture à moteur arrière conçu par Miller. Il s'agissait d'un six-cylindres avec des chambres hémisphériques et des soupapes en tête. La ligne devait porter la signature de Alex Tremulis qui venait d'Auburn et de Cord. Le moteur Miller ne répondant finalement pas aux critères de Tucker, la berline américaine devait finalement accueillir un bloc provenant de la société Air Cooled Motors spécialisée dans les moteurs d'hélicoptère. Originalité de la production américaine, la Tucker 48 est estimée entre 1,5 et 2 millions de dollars. Le prix de l'exclusivité pour ce modèle qui appartient à l'une des légendes du cinéma américain. Quant à sa quatrième voiture mise aux enchères, il s'agit d'un banal transporter Volkswagen de type Vanagon GL Westfalia de 1987. Depuis le tournage de The Rain People en 1968, M. Coppola avait adopté ce van qui lui permettait pendant les tournages de se réfugier pour se reposer ou pour écrire. Au fil des années, plusieurs vans VW se sont succédé.

Thierry Ardisson : la folle collection de voitures anciennes d'un homme... qui n'avait pas le permis
Thierry Ardisson : la folle collection de voitures anciennes d'un homme... qui n'avait pas le permis

Le Figaro

time17-07-2025

  • Entertainment
  • Le Figaro

Thierry Ardisson : la folle collection de voitures anciennes d'un homme... qui n'avait pas le permis

Thierry Ardisson a bâti un garage de voitures de collection. L'homme en noir transformait l'automobile en pur objet d'art : ses choix, dictés par la beauté des modèles, racontent une passion décalée, à son image. Dans l'univers des collectionneurs automobiles, Thierry Ardisson occupait une place à part. Il était unique en son genre. Imaginez un mélomane qui accumulerait des guitares sans savoir en jouer... C'est exactement le cas de l'homme en noir avec l'automobile : ce dernier avait réuni une impressionnante collection de voitures vintage... sans jamais avoir obtenu le permis de conduire. Loin de considérer cette situation comme un handicap, Ardisson assumait, allant jusqu'à théoriser sa relation particulière à l'automobile avec une métaphore, elle aussi, bien assumée. «J'ai du plaisir à regarder les voitures, c'est comme un couturier homosexuel, il adore les femmes, il leur fait les plus jolies robes du monde, mais n'y touche pas», racontait-il dans l'émission Vintage mécanique (RMC Découverte) en 2022. Publicité Un traumatisme de jeunesse Dans les faits, son refus de conduire trouve ses racines dans un traumatisme de jeunesse survenu à Salon-de-Provence : certains de ses amis proches ont subi de graves accidents de voitures. Sa peur de conduire s'est définitivement cristallisée lors d'une expérience malheureuse avec une Fiat 500 de location. «Je l'ai mise dans le ravin», racontait-il dans la même émission. « Là, j'ai dit stop», ajoutait-il. Ne pouvant donc évaluer les performances mécaniques, ses choix se basaient exclusivement sur l'apparence. «Quand tu ne conduis pas tu ne peux pas choisir la voiture pour ses qualités moteurs, je l'ai achetée [une Peugeot 404] parce qu'elle était chic, elle était belle», expliquait-il dans la même émission. Sa collection éclectique En 1996, l'émission Turbo sur M6 lui avait rendu visite dans sa propriété d'Argentan, dans l'Orne. On y découvrait un véritable musée automobile personnel. La star incontestée de cette collection était sa Peugeot 404 Cabriolet, qu'il décrivait avec tendresse. «J'aime les voitures des années 50-60 (...) je trouve [au contraire] que les voitures se ressemblent toutes aujourd'hui». Mais cette 404 n'était que la partie visible de l'iceberg automobile. Sa collection comprenait également une Renault Colorale, ce grand break 4X4 équipé d'un moteur de Primaquatre. Il possédait aussi une Austin Mini 1000 Countryman des années 60, une Morris 1300 Vanden Plas qu'il surnommait affectueusement sa «Mini Rolls», ainsi qu'une Peugeot 203. D'autres véhicules complétaient ce garage éclectique : un Toyota RAV4 de première génération, une Audi TT elle aussi de première génération, une BMW Série 2 Active Tourer, et même une Peugeot 206, preuve que son œil esthétique savait aussi déceler la beauté dans la simplicité. Pendant 15 ans, Thierry Ardisson était journaliste de presse écrite. Dans l'un de ses nombreux papiers, il raconte l'achat de son coupé 404. Article publié sur Publicité Bref, cette passion automobile révélait un aspect méconnu de la personnalité d'Ardisson : celle d'un esthète assumé, capable d'apprécier la beauté d'un objet, même des plus simple. L'homme en noir nous rappelait avant tout que la voiture pouvait être aussi un objet d'art, une sculpture mobile, en somme : le témoignage d'une époque.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store